Le mot du président
Chers adhérents, chers amis,
Au moment de vous écrire ces quelques lignes, je n’ose me rappeler ce que j’écrivais il y a un an sur la santé, les mesures à prendre… Bref de quoi tenter de remettre en ordre notre système de santé !
Un nouveau ministre venait d’être nommé, le voilà déjà remplacé en juillet. Quel bilan peut être tiré d’une si courte période ? Bien difficile de le dire.
Depuis le Ségur de la santé, et mis à part quelques négociations très ciblées avec certains praticiens, rien ne semble avoir changé. Les médecins n’ont pas signé de convention avec la Sécurité sociale, pas d’accord sur la revalorisation des consultations, pas d’accord pour véritablement travailler ensemble avec les infirmiers en pratique avancée (IPA), pharmaciens…
Les organismes complémentaires se voient infliger des transferts de charges en provenance de la Sécurité sociale sans avoir été conviés à l’élaboration du projet (passant de prothèses capillaires à un relèvement du ticket modérateur sur les soins dentaires et prothèses).
Souhaitons que le nouveau ministre, Aurélien Rousseau, oublie quelque peu son ancien poste où des milliards d’économies étaient envisagés, dont quelques-uns sur l’Assurance Maladie.
Lors de votre lecture, le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS 2024) aura commencé son périple et ses allers-retours habituels. À mon sens, rien ne se fait en un jour, mais rien ne peut se faire que par la concertation entre toutes les professions et les responsables politiques.
Soyons optimistes et espérons que l’hiver prochain donnera de nouvelles latitudes au nouveau ministre de la Santé de mettre en œuvre des idées consensuelles et réussir là où d’autres ont échoué jusqu’à ce jour.
Georges Renouard
Président de Mutuelle Mip