Greffes et dons d’organes pour sauver des vies
4/6 Don d’organes : plus que jamais nécessaire
Le don d’organes et de tissus est un acte généreux qui permet de sauver des milliers de malades et accidentés chaque année en réalisant des greffes. Mais les greffons sont rares.
Les organes qui peuvent être prélevés après la mort dans le cadre d’un don d’organes en vue d’une greffe sont : les reins, le cœur, les poumons, le foie, le pancréas et les intestins (rarement).
Les principaux tissus qui peuvent être prélevés sont les os, la peau, les valves du cœur, les vaisseaux, les tendons et les cornées. Il est possible de faire de son vivant un don de cellules, de moelle osseuse, de peau ou également d’un rein ou d’un lobe de foie.
Dans le cadre du don d’organes par une personne de son vivant, le donneur doit être majeur et responsable et entretenir une relation avec le receveur : soit faire partie de son entourage proche restreint (père ou mère, conjoint, frère ou sœur, fils ou fille, grand-parent, oncle ou tante, cousin germain ou cousine germaine), soit être une personne qui peut apporter une preuve de vie commune d’au moins deux ans avec le receveur, ou bien d’un lien affectif étroit et stable avec la personne malade, là encore depuis deux ans minimum.
Avec plus de donneurs, le nombre de greffes pourrait être augmenté.
Tout Français majeur est présumé donneur d’organes après sa mort sauf si, de son vivant, il a exprimé une opposition à un tel don, mais dans les faits, des familles refusent le don par manque d’information ou de dialogue sur le sujet avec leur proche.