Le mot du Président

Chers adhérents, chers amis,

À l’heure où je vous adresse ces quelques lignes, la loi relative au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) est dans ses allers-retours entre députés et sénateurs. Chacun y va de ses ajouts ou rejets, et nous n’aurons probablement le résultat qu’au cours du mois prochain, comme il en est d’usage depuis longtemps.

Les circonstances post-Covid (qui n’a pas disparu comme par enchantement), associées à la guerre en Ukraine, et l’inflation hors du commun, sont toutefois plus complexes qu’il n’y paraît.

Nous n’osions pas comparer jusqu’à récemment les dépenses de prestations santé de 2020 et 2021 avec celles de 2019, tellement cela nous paraissait incongru, compte tenu des périodes traversées.

Sachez qu’aujourd’hui, ce sont celles de 2022 qui dépassent largement à fin septembre celles de septembre 2021.

Il y a un an, à ce moment, tout le monde entendait les fuites et attendait le rapport sur la « Grande Sécurité sociale », certainement pas oublié par tous, mais tout au moins reporté sine die. Alors ce n’est pas la faute de la « Grande Sécu » ! Doit-on tout mettre sur le dos du « 100 % Santé » ?

Sans doute pas, mais il est évident que les grands stratèges qui pensaient que les économies sur l’optique permettraient de compenser les dépenses supplémentaires à venir avec le panier dentaire et l’audio se sont trompés. 

Par ailleurs, on peut toujours craindre des décalages dans le temps pour des maladies non détectées à temps et qui ne peuvent qu’empirer.

Votre mutuelle n’a pour objectif que de satisfaire au mieux les adhérents, mais là aussi, l’augmentation des dossiers à traiter et les difficultés de recrutement ne permettent pas toujours de respecter les critères qui font notre différence.

Je ne peux vous quitter sans vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année et une année 2023 qui commence pour vous en bonne santé.  

Bien cordialement

Georges Renouard
Président de la Mutuelle Mip