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Un nouvel indice pour surveiller les pollens

© Shutterstock

Un nouvel indice pour surveiller les pollens

La fédération Atmo France propose un nouvel indice de prévision des pollens à l’échelle de chaque commune. Celui-ci est mis à jour quotidiennement. Une source d’information précieuse pour les allergiques.

Depuis le 2 avril 2025, Atmo France et les Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA) ont déployé un nouvel indice pollen. Cet outil a pour objectif d’informer les personnes allergiques et les professionnels de santé sur la présence de ces allergènes dans l’air.

Il vient remplacer la carte qui était jusqu’à présent éditée par le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA). Celui-ci a en effet arrêté son activité fin mars après le placement en liquidation judiciaire de l’association qui le gérait. L’État avait stoppé son financement, invoquant des défaillances dans la gestion de l’argent public.

Un indice innovant

Le nouvel indice de surveillance des pollens est fondé sur l’intelligence artificielle. Il utilise « des modèles statistiques, des mesures de pollens, des prévisions météo, et des données issues de la plateforme européenne Copernicus (programme de l’Union européenne pour l’observation de la Terre) ». Cela permet à Atmo France d’informer sur la présence de pollens sur trois jours : le jour même, le lendemain et le surlendemain. De plus, l’outil devrait gagner petit à petit en fiabilité. « Le modèle étant en machine learning [apprentissage automatique, NDLR], l’indice pollen s’enrichira des données et prévisions collectées », indique l’organisation.

Six types de pollens suivis

Concrètement, le site Atmo-france.org et, en région, ceux de chaque AASQA, diffusent ce nouvel indice qui sera progressivement déployé partout en France. Pour le moment, six types de pollens sont étudiés : l’aulne, l’ambroisie, l’armoise, le bouleau, les graminées et l’olivier. Le cyprès et le noisetier devraient bientôt rejoindre cette liste. L’indice prend la forme de pictogrammes colorés : de bleu clair pour un seuil très faible à violet pour un seuil extrêmement élevé. Il reprend ainsi les codes de l’indice Atmo, qui lui évalue la qualité de l’air en France métropolitaine, mais aussi en Guadeloupe, Martinique, Guyane, Mayotte, Nouvelle-Calédonie et à La Réunion.

Une information essentielle pour les allergiques

Ces différents seuils permettent de définir le début, le pic et la fin des saisons polliniques. Les personnes allergiques peuvent ainsi facilement identifier les jours où elles sont susceptibles de déclencher des symptômes. Ces dernières peuvent alors adapter leur traitement, en lien avec leur professionnel de santé. En parallèle, elles peuvent aussi mettre en place des mesures de prévention. Il est, par exemple, recommandé de sortir plutôt en fin de journée, de porter des lunettes et un masque ou encore d’éviter de tondre, de jardiner ou de pratiquer une activité physique extérieure.

Une réponse à un enjeu de santé publique

L’exposition de la population aux pollens constitue également un enjeu de santé publique au regard du nombre de personnes touchées. Le ministère de la Santé estime qu’environ 20 % des enfants à partir de 9 ans et 30 % des adultes sont concernés. D’autant que cette proportion est en augmentation constante ces dernières années. À titre de comparaison, les allergies alimentaires ne concernent, quant à elles, que 5 % des enfants et 2 % des adultes (lire aussi notre article sur l’allergie aux fruits à coque).

La hausse de la prévalence des allergies aux pollens est liée à la combinaison de divers facteurs. En premier lieu, le réchauffement climatique qui fait augmenter la température. Il fait plus chaud, ce qui entraîne une libération des pollens sur une plus longue période. Les plantes en produisent de plus en plus tôt au printemps et de plus en plus tard en automne. Ensuite, la pollution de l’air exerce elle aussi une influence. Elle agit sur la structure même des pollens, ce qui les rend plus allergisants encore.

Dans ce contexte, il est donc tout particulièrement nécessaire de surveiller les évolutions polliniques. Ce nouvel indice de prévision des pollens représente ainsi une avancée significative.