Revivez la 95e édition de l’Assemblée Générale de Mutuelle Mip
6/6 L’action sociale Mutuelle Mip
Alain Delamare, Vice-Président de Mutuelle Mip et Président de la Commission sociale, présente l’activité de l’action sociale de Mutuelle Mip et son soutien auprès d’associations.
En 2023, 392 930 € ont été consacrés à l’action sociale, sur un budget voté de 600 000 €. Une dépense, donc, mesurée et réfléchie.
Comme chaque année, une subvention spécifique a été accordée à une association que nous souhaitons reconnaître et accompagner. Cette fois-ci, la thématique choisie a été celle de la santé mentale. Et ce n’est pas une, mais deux structures qui ont été bénéficiaires de nos subventions : l’AIDAPHI (Association Interdépartementale pour le Développement des Actions en faveur des Personnes Handicapées et Inadaptées) et l’Établissement Public de Santé Mentale Georges Daumezon (EPSM), toutes deux situées à Orléans. Elles ont respectivement reçu 12 500 € et 14 000 €.
Véronique Wieckowicz, Wendoline Langevin et Ingrid Laulhé de l’AIDAPHI et Aurélie Gratiano, Stéphanie Targa et Odette Terrier, de l’EPSM étaient présentes pour nous présenter leurs beaux projets.
L’AIDAPHI s’adresse aux personnes de 0 à 20 ans porteuses de troubles du neurodéveloppement, dont l’autisme. La subvention apportée par Mutuelle Mip a permis l’aménagement d’une salle appelée Snoezelen*. Cette méthode appréhende différents modes d’approche sensorielle, à la fois le toucher, les lumières et les odeurs pour offrir un apaisement aux enfants qui sont fortement envahis par leurs troubles. Plus on prend en charge précocement un jeune porteur de troubles autistiques, plus il aura des chances d’acquérir des compétences et de l’autonomie pour pouvoir s’insérer socialement au sein de notre société.
De son côté, l’EPSM, établissement public de santé mentale, situé à Fleury-les-Aubrais, traite différentes pathologies de l’enfance jusqu’à la fin de vie et a également opté pour le dispositif Snoezelen, en particulier pour le Pôle Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent. Il permet de répondre aux différents troubles que les patients peuvent rencontrer, qu’ils soient physiques ou psychiques. Initialement, la salle Snoezelen de l’EPSM ne pouvait être utilisée que sur une petite plage horaire (environ 1 h 30 par semaine), réduisant considérablement le champ d’action des équipes. Pour y remédier, l’EPSM a utilisé la subvention de Mutuelle Mip pour s’équiper de chariots. Ces chariots sont notamment dotés de colonnes à bulles et de fibres lumineuses et ont l’avantage de pouvoir être emmenés directement dans les chambres des patients. Une vraie valeur ajoutée puisque cela permet aux équipes de pouvoir proposer aux patients plus de temps dédiés aux bienfaits du Snoezelen et d’être plus réactifs pour répondre à leurs besoins. L’EPSM a également investi dans une mallette transportable, toujours sur la thématique de la médiation Snoezelen, que les professionnels peuvent utiliser sur les Centres Médico-Psychologique plus éloignés du centre d’Orléans.
Alain Delamare a tenu à remercier chaleureusement l’ensemble de la Commission Sociale, sans qui rien ne serait possible.
*Développé dans les années 1970 par deux jeunes Hollandais, le terme Snoezelen est la contraction de « Snuffelen » (renifler, sentir) et de « Doezelen » (somnoler, se détendre), que l’on pourrait traduire par les notions d’exploration sensorielle, de détente et de plaisir. Le Snoezelen est une expérience convenant très bien aux personnes présentant un trouble mental. Tout en bougeant, en sentant, en regardant et en écoutant, nous créons une ambiance qui apporte une aide dans l’assistance aux personnes porteurs de handicap.