© Shutterstock/CIEM

Moins polluer en conduisant

Le Parlement européen a voté : en 2035, exit les véhicules thermiques ! En attendant, des solutions existent pour réduire son empreinte carbone au volant.

Les 10 commandements d’une conduite propre 

1 - Ma vieille voiture je remplacerai
L’idéal : opter pour une électrique, moins polluante.


2 - Mon véhicule j’entretiendrai
Vidange, filtre à air, liquides… Un véhicule mal entretenu rejette jusqu’à 20 % de polluants supplémentaires. L’entretien doit s’effectuer tous les 15 000 km.


3 - La pression des pneus je vérifierai
Rouler avec des pneus sous-gonflés accroît la consommation de carburant de 2,4 %. Le conseil : vérifier la pression une fois par mois, toujours à froid, c’est-à-dire après moins de 3 km de conduite. 


4 - Sur la pédale de frein j’appuierai
D’après la Sécurité routière, réduire sa vitesse de 10 km/h baisse les émissions de CO2 de plus de 10 % et permet d’économiser jusqu’à 1 litre aux 100 km.


5 - À vitesse constante je roulerai
En évitant les accélérations et freinages, le régulateur de vitesse permet d’économiser 5 % de carburant.


6 - De la fonction Start & Stop j’abuserai
En plus de réduire les nuisances sonores, cette option qui coupe le moteur à l’arrêt diminue la pollution.


7 - Mon véhicule j’allégerai
Coffre plein, porte-vélos, coffres de toit… peuvent faire grimper la consommation de carburant de 5 %.


8 - Prises USB, clim et GPS je débrancherai
Ils sont énergivores, à utiliser avec parcimonie. 


9 - Les fenêtres je fermerai
Les vitres ouvertes impactent l’aérodynamisme du véhicule. Résultat : le conducteur appuie sur l’accélérateur pour compenser. La bonne idée : aérer avant de partir.


10 - L’application Geco air je téléchargerai
Facile à utiliser et gratuite, elle permet de connaître ses émissions polluantes grâce au numéro d’immatriculation du véhicule.

© Shutterstock / C i E M

Covoiturage vs autopartage : quel est le meilleur pour la planète ?

Pandémie, flambée des prix à la pompe… les solutions de mobilité partagée sont en plein essor. Bons pour le porte-­monnaie, ces modes de déplacements alternatifs le sont aussi pour la planète. Aussi appelé carsharing, l’autopartage consiste à utiliser un véhicule à plusieurs, par le biais de parcs en libre-service ou de sites de partage entre particuliers. Le principe du covoiturage consiste quant à lui à partager un trajet afin de réduire les frais de carburant. C’est la version moderne de l’autostop. Si l’avantage financier reste de loin la motivation la plus importante pour les usagers, ces alternatives ont un impact écologique bénéfique. Une étude publiée en 2017 par le think thank The Shift Project a permis d’évaluer la réduction des émissions de CO2 de 30 % pour le covoiturage contre 6 % pour l’autopartage. Conclusion : écologique, bon marché et convivial, le covoiturage a tout bon. 

Chaque voiture en autopartage remplace 10 voitures particulières, selon l’Ademe.

Chiffres clés de la pollution automobile

2 tonnes
La quantité de CO2 rejetée par an et par voiture en France. C’est de loin le secteur le plus polluant.

40 000
Le nombre de décès attribués chaque année à la pollution aux particules fines, en France.

2,9 millions de tonnes
La quantité de microplastiques générée par le trafic routier mondial.

750
Le nombre de pièces en plastique dans une voiture.

1er janvier 2000
L’essence avec plomb est interdite. Une suppression qui a permis de réduire les émissions de plomb de 60 % depuis les années 1980.

Source : Santé publique France, 2021